« Je soutiens Rezé citoyenne d’une part parce qu’elle correspond à mes valeurs. En effet enseignant dans l’éducation nationale et bénévole depuis dix ans au sein d’une amicale laïque (AEPR), je retrouve les idées d’égalité, de laïcité et de justice sociale au service du vivre ensemble. Ces notions sont essentielles à mes yeux pour construire une ville ouverte et juste.

D’autre part, Rezé Citoyenne met le citoyen de tout âge au cœur du débat. Le mode de gouvernance alternatif qu’elle propose me convient parfaitement. Le citoyen est au centre de la construction de la décision. Il est associé dès le début du processus par des échanges, des débats…

Je ressens une réelle écoute de ma voix au sein de ces espaces de paroles et trouve un souffle nouveau pour la démocratie. »

« Je soutiens Rezé Citoyenne parce que je crois que nous sommes dans un monde qui doit imaginer de nouveaux modèles : en effet, que ce soit sur le plan écologique, économique, social, culturel et bien sûr politique, il est clair que les anciens schémas ne fonctionnent plus.

Il est urgent d’inventer de nouveaux cadres, de nouvelles façons de travailler ensemble. La démarche de Rezé Citoyenne m’intéresse car elle se veut collaborative, et parce que, je pense que le niveau communal est le plus approprié pour innover, tant dans les modes de gestion et les processus que pour trouver un bon équilibre entre les places de chacun : élus, techniciens et bien sûr citoyens.  »

« J’aspire à des transports en commun gratuits. Cela limitera la place de la voiture en ville et permettra de se déplacer sans contrainte. Je participe aux ateliers de Rezé Citoyenne depuis plusieurs mois, et j’apprécie que ma parole soit prise en compte, ce que je ne vois pas ailleurs. »

Article paru dans Ouest France du 29 Septembre 2019

75 % des 43 candidats aux municipales n’auront jamais exercé le moindre mandat, promet l’association, positionnée à gauche. En novembre, ces 43 candidats choisiront leur tête de liste.

« Face au dépérissement qui menace notre démocratie, il faut faire de la politique autrement, collectivement. Dans les partis classiques, on entend beaucoup de « je » et de « moi », et pas assez de « nous » », résume Gilles Ollivier, un des deux coordinateurs de campagne avec Loïc Chusseau.

« Échanger nos savoirs »

L’association Rezé citoyenne revendique « 110 adhérents et environ 300 sympathisants ». Ils ont été conviés à trois ateliers, trois samedis de suite à la Classerie. Sur les thèmes suivants : « Pour une ville écologique et innovante », « Pour une démocratie ouverte », et « Pour une ville conviviale et intégrante ». Ce dernier atelier se tiendra samedi 5 octobre.

Ces séances sont voulues comme des échanges de savoir entre citoyens, sur des sujets parfois ardus ou techniques, « un peu ce que les partis politiques ont oublié de faire ces dernières années », estime Dominique Poirout, une des actuelles élues rezéennes à avoir quitté la majorité du maire PS.

Quelle place à la métropole ?

Rezé citoyenne parle d’éducation populaire, de justice sociale, de solidarité, de laïcité, d’égalité des chances… Bref, un positionnement sur la gauche de l’échiquier, où elle sera en concurrence avec deux autres listes, celle du maire Gérard Allard et celle de Rezé à gauche toute (RàGT).

Quelle attitude vis-à-vis de Nantes métropole, en cas de succès au soir du 22 mars ? « Nous n’avons pas défini de stratégie, nous verrons, nous regardons ce qu’il se passe dans les 23 autres villes, mais nous voyons émerger peu de mouvements comme le nôtre. »

« Le partage du pouvoir entre élus et techniciens », ce sera un des débats métropolitains « en urbanisme, santé, voirie, ou transports ». Rezé citoyenne envisage aussi que le vice-président représentant Rezé à la métropole ne soit pas forcément le (ou la) maire élu (e).

Candidatures du 1er au 7 octobre

« On ne va pas à cette élection pour compter les cerises, mais pour gagner », lance Gilles Ollivier. « Mais quel que soit le résultat, l’association perdurera, au-delà du mandat de six ans, pour favoriser l’expression de tous et la co-construction. »

Quel processus électoral, dans les prochaines semaines ? Rezé citoyenne veut se distinguer du schéma classique. « Ceux qui le souhaitent sont invités à faire acte de candidature entre le 1er et le 7 octobre. » Le 12, une formation sur le travail d’élu leur sera proposée. « Hélas, la France ne progresse pas sur un véritable statut de l’élu », regrette Martine Métayer, ex-élue, qui cite les pays scandinaves comme modèles.

Ensuite, « une commission choisira 29 de ces candidats. Et les 14 autres seront désignés sur proposition des 300 sympathisants », précise Loïc Chusseau. Deux collèges, donc, pour aboutir à une liste. « Et enfin, les 43 candidats éliront leur tête de liste. » Courant novembre, si on a bien compris.

Élections : Rezé citoyenne à l’assaut de la mairie – Ouest France 13/09/19

L’association propose trois ateliers, afin de rédiger son programme pour les élections municipales de mars prochain. Une dizaine d’anciens élus rezéens figure parmi les adhérents.

« 250 personnes réunies »

Alors que le maire PS Gérard Allard présente, ce vendredi, son équipe de campagne, la future liste Rezé citoyenne – marquée à gauche elle aussi – effectue également sa rentrée, à moins de six mois désormais de l’échéance électorale. Au printemps, « neuf réunions ont rassemblé au total 250 Rezéens, pour co-construire le projet municipal 2020-2026, communique Rezé citoyenne. Notre association réunit plus de 300 sympathisants, dans une démarche citoyenne et ouverte. »

Trois ateliers ouverts au public

L’association propose trois ateliers participatifs. Le premier, ce samedi 21 septembre, aura pour thème « Pour une démocratie ouverte où chacune et chacun contribue. » Le deuxième (28 septembre), « Pour une ville écologique, innovante et dynamique » ; le troisième (5 octobre), « Pour une ville conviviale, intégrante, où il fait bon vivre ensemble ». Ces rencontres ont lieu au château de la Classerie, de 9 h 30 à midi.

Une dizaine d’ex-élus

Rezé citoyenne réunit des citoyens engagés dans les clubs sportifs ou culturels, les associations humanitaires, chez les parents d’élèves… La plupart des adhérents, engagés à gauche, ne sont cependant pas encartés dans un parti politique. On dénombre cependant au moins une dizaine d’élus actuels et d’ex-élus. Parmi ces derniers, Martine Métayer (sous la municipalité de Gilles Retière), l’écologiste Julien Bouron et l’ex-PS Hervé Neau, qui ont démissionné du conseil municipal. Et parmi les élus actuels : Anaïs Gallais et Dominique Poirout chez les femmes ; chez les hommes, les actuels conseillers municipaux Pierre Quénéa, Loïc Chusseau, Philippe Puiroux et Didier Quéraud. Sans oublier le conseiller départemental Samuel Landier.

Qui en tête de liste ?

Officiellement, le choix définitif n’est pas effectué. Sera-ce une femme ou un homme, un élu actuel ou un ex-élu, ou encore une personnalité dite de la société civile ? Comme son autre concurrente, Rezé à gauche toute, Rezé citoyenne jure que « le plus important, ce sont les idées, et donc le programme ». Tout en reconnaissant, pour certains, que « la tête de liste est une des clés du scrutin ». Une des autres clés sera la répartition du vote écologiste : 24,5 % aux dernières européennes.

« Rezé Citoyenne, c’est une espérance pour ma ville : ce sont des femmes et des hommes, à qui on peut faire confiance pour répondre aux enjeux de demain et gérer la collectivité.
Rezé, c’est une ville que j’aime et j’espère qu’elle restera la ville où il fait bon vivre. »

« Cela fait plus de 25 ans que je vis à Rezé, et j’aime la mixité de ses habitats et de ses habitants. Le tissu associatif est puissant et dynamique. Cela reflète la volonté des citoyens de s’engager pour le bien commun. Encore faut-il qu’ils soient réellement entendus. J’aspire à des changements de pratiques politiques sur Rezé, pour être à l’écoute des attentes. J’attends cela de Rezé Citoyenne ! »

« Rezé citoyenne, c’est une belle aventure humaine que je partage depuis 1 an avec de nombreuses et nouvelles personnes afin d’imaginer l’avenir de notre ville sur la base de valeurs fortes : la solidarité et humaniser la politique locale. »

« Rezé Citoyenne regroupe des habitants qui font de la politique différemment avec la volonté de faire participer beaucoup plus les Rezéennes et Rezéens aux décisions pour la ville; et ça c’est important pour moi !
J’aimerais aussi que l’on pense la Culture autrement afin que les différentes pratiques artistiques soient considérées et accessibles. Par exemple, il manque des lieux de répétition et de diffusion entre autre pour le théâtre amateur.
Il est donc nécessaire d’avoir une réflexion plus élargie pour coconstruire notamment avec les artistes et acteurs culturels de la ville. »

« Rezé Citoyenne rassemble les Rezéennes et Rezéens qui s’intéressent à la vie de la cité et donc au fond à la politique, puisqu’au sens étymologique la politique cela signifie la vie de la cité.
Il s’agit de donner un nouveau souffle à la politique, de donner un nouveau souffle à la démocratie, parce qu’elle en a bien besoin en ce moment quand on regarde ce qui se passe autour de nous au niveau communal mais au niveau national ou international également. »