Parole de citoyen : Thomas

Parole de citoyen : Thomas

« Ce qui m’a intéressé et ce qui m’a amené à venir à Rezé Citoyenne, c’est le côté humaniste et surtout la place de l’écologie au cœur de toutes les réflexions pour développer et améliorer la ville de Rezé.
Rezé Citoyenne apporte aussi une nouvelle vision : on ne se rassemble pas autour d’une personne mais autour d’un projet, dans lequel il y aura plusieurs axes. Il est important de toujours garder au cœur des décisions cet état d’esprit pour faire mieux et plus durable à Rezé : le collectif, l’humanité et l’écologie. »

Publié par admin8663 dans Non classé
Nos ateliers de Mai et Juin

Nos ateliers de Mai et Juin

Pour accompagner le retour des beaux jours, nous vous invitons à nos prochaines rencontres, gratuites et ouvertes à tou-te-s. Les parent ayant aussi le droit de venir, Rezé Citoyenne vous propose une garde d’enfants pendant la durée des rencontres.

Atelier sur le développement et l'aménagement urbain

Le 17 mai 2019 à 18h au château de la Classerie

Depuis des millénaires, Ratiatum, puis Rezay et enfin Rezé, se construit sur elle-même. Mobilité, densification, nature en ville... Comment envisageons-nous de relever ensemble les défis d'une ville adaptée aux enjeux du futur.

Atelier sur la culture et la ville conviviale

Le 7 juin à 18h au petit café (7 Rue Maurice Lagathu)

Pour passer du vivre ensemble, au bien vivre ensemble, imaginons ensemble ce que nous pourrions porter au sein de notre ville comme politique culturelle et conviviale.

Atelier sur les transitions écologiques, énergétiques et sociétales

Le 15 juin à 9h30 au château de la Classerie

Dérèglement climatique, raréfaction des ressources et disparition de la biodiversité nous imposent de nous adapter, mais aussi et surtout d'agir ! Mais comment faire à l'échelle de notre ville ? Discutons-en !

 

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Le 4 mai, on parle économie locale, sociale et solidaire !

Le 4 mai, on parle économie locale, sociale et solidaire !

Le samedi 4 mai 2019 à 9h30, Rezé Citoyenne invite les Rezéennes et Rezéens autour d’un petit déjeuner, salle du Seil, pour échanger sur l’économie locale, sociale et Solidaire.

« Vivre et travailler au pays ». Au-delà de la revendication portée par une organisation syndicale dans les années 1970, cette ambition reste d’actualité tant elle répond à la qualité de vie au cœur des territoires.

A l’occasion de cette rencontre, nous observerons la situation de l’emploi et de l’économie à Rezé, avant de partager l’expérience d’acteurs engagés, et de réfléchir collectivement à ce qui nous semble essentiel pour une économie sociale, solidaire et locale.

Cette rencontre est ouverte à toutes les Rezéennes et tous les Rezéens, aussi vous pouvez également inviter vos proches !

Les parent ont aussi le droit de venir !!! Rezé Citoyenne vous propose une garde d’enfant pendant la durée de la rencontre. Et bien sûr, c’est gratuit !

La rencontre se terminera vers 12h30 par un temps convivial autour d’un verre.

Publié par RC dans Non classé
La ville inclusive

La ville inclusive

Retour sur l’atelier du 22 mars au Mékano

Pourquoi ce thème ?
Le thème des solidarités et de la ville solidaire émerge du premier atelier sur les transitions organisé par notre association.
Quelques déclinaisons souvent citées par les participants :
• Une ville contributrice / réparatrice de l’urgence sociale.
• Ne pas laisser certains de côté et permettre à chacun d’être acteur de leur vie et de leur ville.
• Quelles transitions construire pour favoriser la citoyenneté de tous les rezéens, sans exclusion dans toutes ses formes ?
• Comment éviter le repli sur soi ? L’isolement ?
• Quels moyens, services, tiers lieux, médiation inventer, ré initier ?
• Ne faut il pas réinterroger les investissements, contributions de la ville pour réorienter ces moyens vers cet objectif ?
• Inclusion et santé quel service la ville pourrait mettre en oeuvre ?
• Comment éviter toutes les fractures : numérique, énergétique ….

Quelques rappels sur l’inclusion
Le concept d’inclusion vient du monde anglo-saxon, à travers les notions de société inclusive. Il est lié aux mouvements des droits humains concernant les personnes handicapées, qui ont vu le jour et se sont développés dans les années 1960-1970 notamment au sein de l’ONU.
Depuis la notion a évolué, elle concerne les secteurs économiques, sociaux, culturels et politiques de la société notamment.
Parmi les 17 objectifs du développement durable fixés par l’ONU, le n° 11 rappelle le besoin impératif que «…les villes…soient ouvertes à tous, sûres, résilientes et durables…»
Le nouvel agenda urbain adopté à Quito, met l’accent sur la priorité à l’inclusion sociale et le droit à la ville pour tous

Les leviers d’action sont multiples
• l’accès aux infrastructures et aux services sociaux,
• l’accès à l’information sous toutes ses formes
• un système redistributif pour réduire la pauvreté dont l’exclusion sociale est l’une des conséquences,
• la reconnaissance du travail non rémunéré,
• l’accès à l’emploi,
• la valorisation de manière égale de toutes les populations et communautés,
• l’alphabétisation, et l’éducation, etc.

Quelques éléments à retenir sur le rôle de nos collectivités dans ce domaine :
Les départements sont aujourd’hui des acteurs incontournables dans :
• la lutte contre l’exclusion et la pauvreté,
• l’aide aux personnes âgées,
• l’aide à l’enfance
• l’aide aux personnes handicapées.
Ce rôle majeur dans le champ social leur a été attribué lors des deux premières phases de décentralisation en France en 1983 et 2003-2004.
Si le département est le pivot de l’action sociale, les communes exercent une mission de prévention et de développement social à travers les centres communaux d’action sociale (C.C.A.S.).
La commune intervient ainsi, selon les politiques publiques qu’elle mène dans les champs :
• de l’aide à l’enfance et à la famille (participe aux actions de prévention, à la politique de la ville, finance les équipements à destination des jeunes et des familles) ;
• de l’aide aux personnes handicapés exclusivement en favorisant les conditions d’accès aux lieux publics ;
• de l’aide aux personnes âgées en gérant les maisons de retraite communales, en cofinançant l’aide sociale et en développant l’animation à destination de ces personnes ;
• de l’aide à l’insertion et au développement social ;
• de la prévention et promotion de la santé.
La loi du 13 août 2004 permet aux communes qui le souhaitent d’exercer la responsabilité de la politique de résorption de l’habitat insalubre.
Sa clause de compétence générale lui permet d’étendre et d’innover

3 témoignages ont illustré ce que peut être une démarche inclusive et des échanges ont permis d’enrichir la réflexion

Clémentine HODEAU Directrice de l’expérimentation territoriale contre le chômage de longue durée
L’association « Territoires zéro chômeur de longue durée », a pour objectif de proposer à tous les chômeurs de longue durée volontaires présents depuis plus de 6 mois, dans un territoire, un emploi à durée indéterminée adapté à leurs savoir faire et à temps choisi.
Fin 2016, dix territoires ont été retenus pour mener, pendant cinq ans, l’expérimentation « Territoires zéro chômeur de longue durée » prévue par la loi 2016-231 du 29 février 2016. Depuis, plus d’une centaine de nouveaux territoires ont manifesté leur intérêt pour ce projet.
L’idée : faire la preuve qu’il revient moins cher d’embaucher des chômeurs plutôt que de dépenser de l’argent pour compenser l’inactivité. Pour cela pose le postulat de partir des compétences des chômeurs, d’étudier les besoins du territoire et de mettre en place des activités qui correspondent. Cela peut aller de l’épicerie ambulante à l’aide aux démarches administratives, en passant par l’entretien d’espaces verts. Des activités qui ne doivent pas entrer en concurrence avec les entreprises locales.

Claude BASSET directeur des ateliers du Landas – Établissement «travail protégé» (Esatco) pour des salariés, en situation de handicap. L’établissement propose des prestations dans des domaines tels : les métiers de bouche, les espaces verts, la blanchisserie…notamment
Il s’agit pour l’établissement d’amener les salariés à s’autonomiser, poser un regard sur l’organisation de leur travail, se confronter au « travail ordinaire » sans pour autant abandonner le rôle d’accompagnement et de «  protection ».
Les ateliers devraient constituer un « sas » pour ensuite évoluer vers d’autres configuration de travail mais pour certains salariés cette progression est plus compliquée.
Les collectivités ont toute leur place pour fournir des missions, des demandes de prestations adaptées aux différentes situations des salariés.

Franck LETROUVE Éditeur de logiciels et société de services informatiques et consultant en accessibilité numérique
La société a travaillé pour différents ministères afin d’assurer l’accessibilité des outils informatiques de ces administrations aux personnes handicapées
Franck Letrouvé a développé une activité bénévole pour faciliter l’inclusion par l’outil numérique pour tous publics « empêchés »
Le numérique, l’informatique ne doit pas accentuer l’exclusion mais au contraire permettre d’échanger, de connaître…
Les collectivités doivent accompagner ces démarches par des actions de médiation, la mise à disposition de lieux parexemple pour se former, échanger.

Pour ces 3 intervenants l’inclusion suppose de changer de paradigmes et nécessite
– d’aller vers… il ne va pas de soit, pour beaucoup de personnes, de trouver le chemin vers….un droit, un logement, un travail, une aide… il faut réinterroger les pratiques et ne pas hésiter à se rapprocher des publics, mener des actions hors les murs, innover.
– d’arrêter de penser ou d’agir pour …. mais de penser et agir avec en laissant la parole, l’initiative aux intéressés ; leurs attentes, leurs appétences pour certaines missions peuvent être très différentes ce que nous imaginons, leurs regards ne sont pas forcément les nôtres.
– d’anticiper les évolutions sociétales, technologiques pour que chacun puisse trouver sa place et ne soit pas oublié.
– de trouver la mission socialement utile sans relation immédiate ou automatique avec l’économie, repenser le rapport au travail.
– il faut expérimenter, innover, évaluer, adapter.

Notre objectif : rechercher ensemble quel rôle peut jouer la commune dans l’inclusion : vous pouvez faire part de vos idées, envies, propositions d’actions, en nous écrivant à contact@rezecitoyenne.fr

Publié par RC dans Non classé
Les finances municipales

Les finances municipales

Retour sur la formation du 2 mars 2019

Un budget, c’est la concrétisation d’objectifs et de choix politiques mais aussi la gestion d’une administration de 800 salariés comme à Rezé.

Un budget se compose en deux parties : le fonctionnement de l’ordre de 48 millions d’€ et l’investissement entre 9 et 12 millions d’€ par an en réel, qui se doivent d’être à l’équilibre entre les dépenses et les recettes…La ville ne possède pas d’argent… C’est le Trésor Public (service de l’État) qui contrôle, perçoit les recettes, règle les factures…Chacun effectue la comptabilité… le CA (Compte Administratif ) pour la Ville et le CG (Compte de Gestion) de Trésor Public.

Le budget se développe sur un cycle de un à trois ans entre la préparation, le DOB (Débat d’Orientation Budgétaire), les arbitrages, le vote du budget primitif et des budgets annexes, les ajustements et l’affectation du résultat de l’année antérieure, la présentation du compte administratif…C’est un long parcours en perpétuelle adaptation.

Pour les investissements, on parle de la Feuille de Route des Investissements (F.R.I) qui recense les principaux projets retenus comme la rénovation d’une école, l’installation de toilettes sèches, l’aménagement d’un terrain pour les MENS…et tout se qui contribue à maintenir le patrimoine en bon état comme l’entretien des bâtiments (pour 1 M €), le renouvellement de l’informatique, les véhicules…Ne pas oublier que chaque construction a un impact sur le fonctionnement en terme de gestion : personnel, fluides, activités..

Le fonctionnement..  C’est la gestion courante des services de la collectivité.

Les recettes se composent principalement de la fiscalité locale (24,5 M€), des dotations de l’état, de Nantes Métropole au environ de 7M€… La Dotation de l’État a fortement baissé en 3 ans pour Rezé (perte de 4 M€). La Dotation de Solidarité Urbaine est attribuée selon un classement national des quartiers sur des critères de niveau de revenus… Après plus de 20 ans en Contrat de Ville, la situation du quartier du Château demeure critique. Elle nous interroge sur la mixité sociale

Les dépenses. Le personnel 24 700 M€ soit 57 % du budget., les subventions 20% comme les charges de gestion courante autour de 8 à 9 M€.. Certains budgets annexes (service funéraire, restauration, périscolaire, petite enfance ou maintien à domicile…) pourraient intégrer le budget principal pour refléter plus justement les dépenses de personnel.

En cas de résultat positif celui-ci sert à financer l’investissement.

Les questions à la suite de la formation

Comment lutter contre les dysfonctionnements ? Comment un élu peut être dépossédé de ses missions et de ses projets ? Comment établir une gouvernance saine et juste? Comment éviter le cumul des mandats ?
Comment fonctionne une mairie? Le groupe d’élus (les différences entre conseillers, élus et adjoints…), les prises de décisions ? Les liens entre élus et salariés ? Quel est le rôle des élus lors du conseil municipal ? Au sein d’une municipalité qui imprime les méthodes d’organisation ? Un cabinet/un DGS ? Un partage entre élus ? La majorité ? Quel est le rôle d’un DGS ? c’est un emploi fonctionnel lié au maire et à un mandat.

Pour cela, il faut aussi des citoyens informés, éclairés pour éviter que l’administration ou le maire décide de tout et de la transparence.
Le rôle et la formation des élus (qui se déroule sur du temps personnel) est un enjeu primordial… Ce budget est à la charge de la collectivité… L’adjoint(e) aux finances engage sa responsabilité par la signature des actes, sans en connaître toujours le bien fondé. Une réflexion sur la rémunération des élus s’impose.. surtout sur celle du maire….autour de 4 000 €, + la métropole + les notes de frais, l’aménagement de son bureau…

Il y a des méthodes à changer : un atelier sur le fonctionnement des services municipaux et des instances ( conseil/bureau municipal, commissions…) est à envisager…

Les réactions

  • L’importance de rédiger une charte sur la gouvernance…avec des élus/adjoints avec un réel pouvoir de décision,
  • L’importance d’être formé rapidement lors d’une prise de fonction.
  • L’importance d’instaurer un roulement des élus sur le mandat ? Binôme ? pour lutter contre les égos et les enjeux de pouvoirs,
  • L’importance d’une transparence financière sur les indemnités directes et indirectes, les avantages en nature…
Publié par RC dans Non classé